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La feuille de goût qui a du chou
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Edito du deuxième numéro du Croquetout

Vendredi 7 Juin 2013

J’aime l’étymologie du mot Pique-niquer.

Que chacun apporte son écot, un plat à partager. Le pique-nique est l’art du vagabondage éphémère agrémenté  de la générosité à le faire partager. Ainsi vivants de France au printemps, fuyons les lieux malodorants pour pique-niquer dans les parcs, jardins, plages, bords de rivières, et prés et champs. Vidons nos cartables, baise-en-ville et sacs a dos des tristes papiers qui nous trompent pour y loger d’amicales tartines et de divins flacons. Osons les terrines, pâtés, rillettes, rillons, saucissons, andouilles, grattons, gueuses, caillettes et jambonneaux.  Dégustons le printemps naissant à la bonne franquette arrosé de trois gouttes de soleil sur une vraie baguette de boulanger. Le printemps ne brille t-il pas réellement que sur une nappe dressée  au milieu d’un champ de cerisiers en fleurs, sur un pré vert, ou sur un banc du square Roland Dorgeles prés du Lapin agile que Gill dessina ? Voire sur les bords de seine, du rhône, de loire, de saône ou d’une petite rivière? Vivants de France  osons le frichti improvisé! Quelques légumes à la croque au sel, un saucisson, du bon pain, un verre de vin, un arbre qui donne envie de s’allonger, un banc de rêver ou une rue de serpenter, voilà ce qu’il nous faut pour casse-croûter au débotté. 

Gérard Guy

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